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Le Laboratoire d'étude du couple s'intéresse au couple et aux facteurs individuels et relationnels qui ont des impacts sur le bien-être et le fonctionnement psychologique et conjugal, dans divers contextes de vie et d'adversité. Lire la suite

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Études sur le couple et l’infertilité

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Étude sur la thérapie conjugale

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Étude sur les Comportements et les Émotions dans le couple

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Étude des couples au quotidien

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nos recherches montrent

L'attachement le soutien l'engagement et la sexualitéL’attachement, le soutien et la sexualité sont des facteurs clés pour le bien-être conjugal et la stabilité des relations amoureuses. L’attachement est un patron relationnel développé en enfance à la suite d’interactions interpersonnelles répétées avec les personnes significatives. Ce patron demeure relativement stable et tend à se reproduire dans les relations amoureuses adultes. Il régit les croyances, la régulation émotionnelle, les comportements, ainsi que les perceptions du partenaire amoureux. La sécurité d’attachement, c’est-à-dire la croyance en sa propre valeur personnelle et la capacité à faire confiance à l’autre, est liée à des rapports amoureux plus satisfaisants. Pour sa part, l’insécurité d’attachement, c’est-à-dire la croyance qu’on ne mérite pas l’amour d’autrui et la peur du rejet, ou l’inconfort dans l’intimité, est associée à plus d’insatisfaction conjugale et à davantage de conflits et de détresse conjugale. Plusieurs de nos études prennent ancrage dans la théorie de l’attachement et visent à mieux comprendre les dynamiques relationnelles qui favorisent un meilleur bien-être conjugal, via l’étude de l’interaction entre l’attachement, le soutien, l’engagement et la sexualité.


Comment l’attachement, le soutien conjugal et la sexualité sont-ils liés?

La théorie de l’attachement stipule que l’interaction entre la sécurité d’attachement, le soutien conjugal et la sexualité est nécessaire au développement d’une relation amoureuse saine. Dans cette étude réalisée auprès de 126 couples issus de la population générale et 55 couples rapportant de la détresse conjugale, nous avons trouvé que les individus qui évitent l’intimité utilisent moins de soutien de proximité et offrent un soutien moins sensible aux besoins du partenaire, ce qui est lié à l’insatisfaction sexuelle de leur partenaire. Pour leur part, les individus qui ressentent de l’anxiété d’abandon offrent un soutien plus contrôlant et compulsif à leur partenaire, ce qui est aussi lié à l’insatisfaction sexuelle du partenaire.
Pour en savoir plus : Péloquin, K., Brassard, A., Lafontaine, M.-F., & Shaver, P. R. (2014). Sexuality examined through the lens of attachment theory: Attachment, caregiving, and sexual satisfaction. Journal of Sex Research, 51, 561-576.

La détresse conjugale et la thérapie de coupleLa détresse conjugale est répandue et touche près du tiers des couples.

Elle constitue un facteur de risque important pour les problèmes de santé mentale et physique, incluant la dépression, l’anxiété, les problèmes de consommation, ainsi que les problèmes cardiovasculaires, métaboliques et immunitaires.

Nos travaux visent à mieux comprendre les facteurs de risque et de protection associés à la détresse conjugale et à évaluer l’efficacité de la thérapie conjugale pour réduire celle-ci et améliorer le bien-être de chaque partenaire.

 

 La sexualité chez les couples qui consultent en thérapie conjugale : Pourquoi s’y intéresser ?

Peu d’études se sont penchées sur le bien-être sexuel des couples qui consultent en thérapie conjugale. Dans l’une des seules études à ce sujet, nous avons trouvé que dans 30% de ces couples, l’un des partenaires rapporte des problèmes sexuels cliniquement significatifs, et que les femmes sont plus susceptibles de rapporter de tels problèmes que les hommes. La satisfaction sexuelle chez ces couples est aussi significativement plus faible que chez les couples de la population générale. Nos analyses ont démontré que l’insatisfaction conjugale des conjoints est associée à leur propre insatisfaction sexuelle, alors que leurs problèmes sexuels (ex., faible désir, difficultés d’excitation et problèmes liés à l’orgasme) sont liés à leur propre insatisfaction sexuelle ainsi qu’à celle de leur partenaire.

Pour en savoir plus : Péloquin, K., Byers, S. E., Callaci, M., Tremblay, N. (2019). Sexual Portrait of Couples Seeking Relationship Therapy. Journal of Marital and Family Therapy, 45, 120–133.

 

Soutien conjugal et agression psychologique : Comment ceux-ci sont-ils liés chez les couples vivant de la détresse conjugale?

L’agression psychologique se caractérise par des comportements verbaux et non-verbaux ayant pour but d’affecter de manière négative le bien-être psychologique du partenaire amoureux, de l’insulter ou de l’humilier, de diminuer son estime de soi, de le contrôler ou d’induire de la culpabilité. Notre étude, réalisée auprès de 210 couples en thérapie conjugale, démontre que l’agression psychologique est fréquente chez ces couples (80%). Nos résultats suggèrent également que le fait de percevoir peu de soutien conjugal de la part de son partenaire (soutien affectif, pratique, physique) serait lié à l’utilisation plus fréquente d’agression psychologique envers ce dernier, tant chez l’homme que chez la femme.

Pour en savoir plus : Tougas, C., Péloquin, K., & Mondor, J. (2016). Romantic attachment and perception of partner support to explain psychological aggression perpetrated in couples seeking couples therapy. Couple and Family Psychology: Research and Practice, 5, 197-211.

  

Pour mieux comprendre à qui s’adresse la thérapie conjugale, consultez cette capsule infographique réalisée pour le CRIPCAS.

Linfertilit et la procration mdicalement assiste webL’infertilité touche de 12 à 16% des couples canadiens. Bien que les avancées en matière de procréation assistée permettent à de plus en plus de couples de devenir parents, l’infertilité et les traitements de fertilité sont une source importante de stress pour la majorité des couples qui y sont confrontés. Ces expériences ont souvent des conséquences négatives sur la santé mentale, la relation de couple, la sexualité, la vie sociale et professionnelle, ainsi que la qualité de vie de manière générale. Nos travaux visent à mieux comprendre l’expérience des couples qui ont recours aux traitements de fertilité, en particulier leur expérience conjugale, et à développer des interventions psychologiques qui permettent de mieux répondre à leurs besoins et de favoriser leur bien-être.

 

Article sur la sexualité et l’attachement lors des traitements de fertilité :

Il est maintenant reconnu que les difficultés sexuelles sont communes en contexte d’infertilité, mais les facteurs liés à l’ajustement sexuel des couples en traitement de fertilité demeurent méconnus. Nous avons trouvé qu’un peu plus de la moitié des femmes vivraient des difficultés sexuelles (ex., faible désir, difficultés d’excitation, insatisfaction) pendant les traitements de fertilité alors que ce chiffre s’élève à un peu plus du quart chez les hommes. Nos résultats montrent également que l’insécurité sur le plan de l’attachement est liée à la fonction sexuelle des hommes et des femmes. En effet, l’évitement de l’intimité chez la femme (inconfort dans l’intimité et distance émotionnelle) est associé à plus d’insatisfaction sexuelle et à la douleur pendant les relations sexuelles. Chez l’homme, l’anxiété d’abandon (doutes quant à sa valeur personnelle et peur d’être rejeté par sa partenaire) est liée à des difficultés érectiles et des difficultés à atteindre l’orgasme, alors que l’évitement de l’intimité est lié à des difficultés à atteindre l’orgasme chez sa conjointe.

Pour en savoir plus : Purcell-Lévesque, C., Brassard, A., Carranza-Mamane, B., & Péloquin, K. (2018). Attachment and sexual functioning in women and men seeking fertility treatment and their partners. Journal of Psychosomatic Obstetrics & Gynecology. Advanced online publication

L’infertilité peut-elle renforcer la relation conjugale ?

L’infertilité n’a pas que des effets néfastes sur le couple. Certains couples trouvent dans cette expérience difficile une opportunité de renforcer leur relation. Notre étude qualitative a révélé la présence de 5 types de « bénéfices conjugaux » en contexte d’infertilité : (1) se sentir partenaires, « ensemble » dans l’épreuve; (2) Se sentir plus près l’un de l’autre; (3) se sentir rassuré au sein du couple; (4) avoir développé ou pris conscience d’un système de soutien et de communication aidant; et (5) avoir acquis une certitude de la qualité du couple et de ses aptitudes. Pour en savoir plus : Sauvé, M. S., Péloquin, K., & Brassard, A. (2018). Moving forward together, stronger, and closer: An interpretative phenomenological analysis of marital benefits in infertile couples. Journal of Health Psychology. Advanced online publication.
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Une nouvelle intervention de groupe pour les couples en traitement de fertilité : Quels sont les effets bénéfiques?

Afin d’outiller les couples pendant les traitements de fertilité et les aider à gérer le stress et la montagne russe d’émotions associés à l’infertilité et aux traitements, nous avons développé une nouvelle intervention de groupe destinée aux couples ayant recours aux traitements de fertilité. Les résultats de notre étude pilote réalisée auprès de 29 couples soutiennent l’efficacité préliminaire de l’intervention pour réduire les symptômes d’anxiété et de dépression, augmenter la qualité de vie, et renforcer la relation de couple des hommes et des femmes qui y participent. Nous poursuivons nos travaux pour établir l’efficacité de cette nouvelle intervention. 

Pour en savoir plus : Arpin, V., Brassard, A., El Amiri, S. & Péloquin, K. (2019): Testing a New Group Intervention for Couples Seeking Fertility Treatment: Acceptability and Proof of Concept, Journal of Sex & Marital Therapy.

 

Se blâmer et blâmer l’autre pour l’infertilité : Est-ce lié à la dépression, l’anxiété et la satisfaction conjugale ?

Il est possible que les personnes aux prises avec l’infertilité se blâment pour la difficulté du couple à concevoir un enfant ou alors qu’elles ressentent de la colère et blâment leur partenaire lorsque le désir d’enfant n’est pas assouvi. Notre étude, réalisée auprès de 279 couples en traitement de fertilité, montre que lorsque la femme se blâme, elle-même et son conjoint rapportent davantage de symptômes de dépression et d’anxiété. Lorsque l’homme se blâme, il rapporte aussi plus de symptômes de dépression et d’anxiété et moins de satisfaction conjugale. De plus, lorsque la femme blâme son conjoint pour les difficultés du couple à concevoir, elle rapporte davantage de symptômes de dépression et les deux partenaires se disent moins satisfaits de leur relation de couple. 
Pour en savoir plus : Péloquin, K., Brassard, A., Arpin, V., Sabourin, S., & Wright, J. (2018). Whose fault is it? Blame predicting psychological adjustment and couple satisfaction in couples seeking fertility treatment. Journal of Psychosomatic Obstetrics & Gynecology, 39(1), 64-72.